Cyberattaques en santé : protéger vos données HDS
22 octobre 2025
Imaginez : c’est 3 heures du matin, votre cabinet est fermé, mais un patient désespéré essaie de vous joindre pour un rendez-vous urgent. Au lieu d’une réponse fluide, il tombe sur un répondeur défaillant parce que votre système informatique vient de planter. Pire : c’est une cyberattaque qui a tout gelé. Ça vous parle ? Ça s’est passé pour de vrai à l’hôpital de Pontarlier fin octobre 2025. Les équipes ont dû ressortir les dossiers papier, comme au bon vieux temps, ou plutôt, comme dans un cauchemar administratif. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg pour le secteur de la santé en France !
En tant que praticien, vous le savez mieux que quiconque : les données de santé (HDS, pour les intimes) sont votre trésor le plus précieux. Mais avec la multiplication des cybermenaces, elles sont aussi votre talon d’Achille. Chez Medicall, nous voyons passer ces histoires tous les jours dans nos échanges avec les médecins. Et nous allons vous montrer comment un simple coup de pouce comme le télésecrétariat médical peut écarter ces risques.
Les données de santé (HDS)
D’abord, un petit rappel pour ceux qui n’ont pas passé leur week-end à décortiquer le Code de la santé publique.
Les HDS, c’est ce label obligatoire pour tout hébergeur de données sensibles en santé : on parle de vos dossiers patients, de vos ordonnances électroniques, de tout ce qui touche à la vie privée et à la vie tout court. Depuis 2018, c’est la loi qui impose ceci, avec des normes draconiennes sur la sécurité : chiffrement des données, audits réguliers, traçabilité des accès… En théorie, c’est blindé. En pratique ? Les cybercriminels adorent les failles humaines et techniques.
Prenez les dernières actualités : en septembre 2025, trois agences régionales de santé (Pays de la Loire, Hauts-de-France, Normandie) se sont fait pirater via un simple phishing déguisé en mail d’un collègue soignant. Résultat ? Accès aux identités administratives de milliers d’usagers, sans toucher aux infos médicales pures, mais quand même : une brèche qui aurait pu cascader. Et ce n’est pas isolé. L’Europe a vu 243 attaques ransomware sur des structures de santé rien qu’en 2025, avec une hausse de 30 % par rapport à l’année dernière.
Aux US, c’est 293 incidents en neuf mois. En France, le secteur médical représente 10 % des ransomwares signalés. Pourquoi nous ? Parce que les hôpitaux et cabinets sont des cibles en or : des données ultra-sensibles à monnayer sur le dark web, et une urgence vitale qui pousse à payer la rançon vite fait.
Pour un cabinet libéral, c’est concret : un ransomware peut bloquer vos agendas Doctolib, vos mails sécurisés, ou pire, exposer des données qui valent des amendes RGPD à six chiffres. Sans compter le temps perdu.
Le télésecrétariat : votre bouclier contre les cyber-risques
Medicall n’est pas un simple service de secrétaires à distance qui répond au téléphone et gère vos RDV. Nous sommes un allié stratégique pour sécuriser vos vulnérabilités numériques. Comment ? En externalisant ce qui fait le plus mal aux cyberattaques : la gestion administrative quotidienne.
Pensez-y : quand vous gérez tout en interne (accueil téléphonique, prise de RDV, facturation…) vous multipliez les points d’entrée. Un ordi mal protégé chez votre secrétaire, un logiciel obsolète pour les agendas, un mail piégé… Et boum, tout votre écosystème HDS est exposé. Avec le télésecrétariat de Medicall, nos professionnels prennent le relais sur ces tâches. Vos données sensibles ? Elles restent chez vous, bien au chaud dans vos outils certifiés HDS.
Mais la partie « front office », ces appels qui affluent, ces confirmations de rendez-vous qui partent en masse, on s’en charge via nos plateformes sécurisées, conformes RGPD et HDS à 100 %.
Pourquoi est-ce plus efficace d’un point de vue cybersécurité ?
- Moins de surfaces d’attaque : Pas besoin de maintenir une flotte d’appareils internes pour la téléphonie ou les agendas
- Expertise intégrée : Nos équipes sont formées non seulement à l’accueil médical, mais aussi à la détection des phishing et des anomalies
- Réactivité en cas de crise : Si une attaque frappe, notre service continue de tourner
Mieux vaut prévenir que guérir
Les cyberattaques ne vont pas s’arrêter demain, au contraire, avec l’IA qui sous tendent les malwares, on s’attend à une vague encore plus vicieuse en 2026. Mais vous n’êtes pas obligé d’être la prochaine victime. Chez Medicall, nous croyons que la vraie protection, c’est l’anticipation : un télésecrétariat fiable qui allège vos épaules et renforce vos défenses.
Si vous ne souhaitez pas être impacté par de telles attaques, une démo gratuite, un audit rapide du fonctionnement de votre cabinet, et nos experts vous montrent comment il est possible de verrouiller ces informations sans perturber votre quotidien. Parce que soigner les gens, c’est déjà assez stressant comme ça, pas besoin d’ajouter des hackers au menu !
